Rapidement au niveau des séries, deux découvertes niveau séries comiques qui m'ont beaucoup plu :
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Community : alors attention ovni : si la série démarre comme une sitcom classique avec entre autres le "héros amoureux d'une fille du groupe mais ne parvenant pas à la conquérir", elle devient très vite un objet complètement autre et à niveau de geekitude aigue, à un point jamais vu ailleurs.
Pour le concept, au final de très peu d'importance, on suit un groupe d'étude dans une fac communautaire avec le héros, avocat charmeur et manipulateur et une bande de persos assez attachante dont Abed, un geek proche de Sheldon de TBBT dans le concept mais différent dans l'exécution, Shirley, la mère célibataire et chrétienne féroce, Pierce, le sexagénaire blanc raciste et vulgaire, etc.
Donc la série est surtout originale dans le sens où les mises en abîme et autres références aux règles elles-mêmes des sitcoms sont légions, tandis que la série est tellement bourrée de références dans tous les sens qu'un deuxième visionnage des épisodes n'est en général pas de trop pour tous les choper.
Elle atteint très souvent un niveau de délire extrême assez impressionnant, ce qui donne des épisodes assez ultimes, comme tous ceux consacrés au Paintball (mélange de paintball, Battle Royale et de plein d'autres trucs), l'épisode en pâte à modeler, une scène en japanimation dragonballesque, tout un épisode se déroulant dans un jeu vidéo 8 bits...
Après, la série ne provoque pas un gros attachement aux persos car ils sont souvent "sacrifiés" au délire du moment et l'humour tombe parfois à plat. Je pense aussi que si l'on n'accroche pas (et j'ai eu énormément de mal lors de la saison 1), la série doit vite devenir très irritante. Après, aux US, The Big Bang Theory et COmmunity sont souvent opposées en termes de "série geek". Il faut voir que, là où TBBT est accessible à n'importe quel public, Community s'épanouit au contraire en faisant des références les plus obscures possibles, ce qui a de quoi ravir quand on les chope ou agacer quand on ne capte rien.
Bref, une série à tenter, qui prend des risques, souvent casse-gueule, mais qui a l'appréciable qualité de tout faire pour sortir du lot.
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Parks & Recreation : au début prévue pour être un spin-off de The Office, dont il a gardé l'aspect Mockumentary, la série se concentre sur Leslie Knoepe et son service, le département des Parcs et Loisirs dans une petite ville, Pawnee, à l'histoire particulièrement polémique. Hyperactive et maladroite, elle se débat donc pour réussir à combler une fosse qu'elle souhaite transformer en parc dans lequel pourront jouer les enfants de Pawnee. Elle n'est pas trop aidée en cela par les membres de son département, incompétents ou je m'en foutiste voire les deux, ainsi que par les habitants en eux-mêmes de la ville, particulièrement prompts à faire entendre leur voix pour se plaindre des services publics sur quelque sujet que ce soit.
Après une saison 1 en demi-teinte, la série démarre vraiment à la saison 2 en trouvant un rythme frénétique particulièrement réjouissant et avec une galerie de persos secondaires particulièrement savoureux (je conseille particulièrement Ron Swanson, le directeur du département qui ne croit pas dans le gouvernement ni dans le service public d'ailleurs). Beaucoup plus classique dans sa forme que Community, elle peut vous plaire si vous n'êtes pas allergique au style mockumentary à la The Office, sachant que dans Parks & Recreation, les persos sont beaucoup plus attachants.
Voilou.
