Une excellente carte qui montre l'ampleur de la tâche qui attend le BIA et ses différents agents (spéciaux ou pas). Le nombre important et la disparité des réserves donnent une idée assez juste de l'ampleur des efforts à faire pour mener à bien ses missions.
Le service maintien de l’ordreLes pjs appartiennent au service du maintien de l’ordre, un secteur jusqu’à peu moribond du BIA, mais qui vient de trouver une seconde jeunesse.
HistoriqueA l’origine, le BIA avait en charge les missions de polices dans toutes les réserves. Il disposait pour cela d’effectif en tenue sur place. A partir de la reconnaissance de souveraineté des tribus sur leur territoire, les indiens se sont peu à peu doté de leurs propres forces de l’ordre.
Pour autant, les compétences pénales des conseils tribaux restent limitées. De nombreux domaines restent sous autorité fédérale, les meurtres, les enlèvements, les trafiques de drogues etc. De multiples agences gouvernementales ont donc juridiction dans les réserves. De nombreux chevauchements se produisent occasionnant bien souvent des pertes de temps et des rivalités préjudiciables pour les enquêtes, d’autant plus que les intervenants méconnaissaient les réserves et leurs spécificités. Un accord a été conclu entre le FBI et le BIA, le FBI a accordé une délégation – une procédure permettant à une agence fédérale de se dessaisir au profit d’une autre - permanente au BIA pour tout se qui relève des réserves et des ressortissants indiens. Le BIA a donc du s’adapter et faire face à cette nouvelle mission. Elle a été confiée au service du maintien de l’ordre et des agents spéciaux, les personnages des joueurs, ont été recrutés.
(A ce titre certains background devront probablement être légèrement remaniés, en effet, le recrutement d’agents spéciaux semble être relativement récent, désolé de vous le dire maintenant que vous avez tous écrit vos background
Il y a des agents sur place dans certaines réserves mais ce ne sont pas des agents spéciaux)FonctionnementLes agents spéciaux sont sous l’autorité du chef de service
Sebastian Guadalupe proche de la retraite. La principale interlocutrice des agents est
Melissa Wanda la secrétaire du service. Elle réceptionne les demandes d’interventions, les tries, les transmet aux agents spéciaux puis assure la logistique de leurs interventions.
MoyensLes agents spéciaux disposent de moyens internes limités, ils peuvent prendre l’avion, louer des voitures, se faire rembourser des frais de restauration et séjours dans des hôtels quand ils sont en missions. Toutefois, les voyages ne se font pas en business class, les véhicules restent modestes, les repas doivent être frugaux et les hébergements ne sont pas des palaces. Le BIA ne dispose d’aucun moyen de police scientifique. Pour toute demande d’identification d’empreintes, de tests d’ADN ou d’autopsie les agents spéciaux doivent s’adresser aux autorités locales, au bureau du FBI le plus proche ou au siège du BIA qui transmettra la demande au siège du FBI à Quantico.
PouvoirsLes agents spécieux disposent d’un pouvoir d’investigation dès lors qu’un crime fédéral a lieu dans une réserve indienne : cela couvre essentiellement les meurtres et les enlèvements. Ils peuvent également exercer ce pouvoir à la demande d’une autre autorité : le BIA peut par exemple être saisi par le conseil tribal pour vols ou par la DEA pour trafic de drogue. Les agents sont donc toujours munis d’exemplaires de délégation temporaire qu’ils doivent faire signer.
Au delà de leur pouvoir d’enquête et d’interpellation en cas de flagrants délits, les agents spéciaux peuvent se voir investis d’autres pouvoirs par un juge d’état ou fédéral. De plus ils sont en relations avec les procureurs chargés d’instruire le dossier, décider des faits à retenir, déterminer les chefs d’accusations et engager les poursuites. Une bonne collaboration est donc nécessaire pour les suites juridiques à donner à une affaire. Encore faut-il que les procédures aient été respectées et les preuves réunies.