Merci ! Et je remets mon cr en haut de page, décidément ces prussiens ne respectent rien !
Voici un compte-rendu de ma première partie avec David en utilisant le brouillard de guerre, où nous avons tâtonné et ne maîtrisons clairement pas encore le jeu, mais j'ai hâte de pouvoir retester pour m'améliorer (ça ne devrait pas être dur !).
Première partie avec le brouillard de guerre et les vedettes, nous cachons donc nos déploiements à l'aide des paravents prévus à cet effet (notamment). Je joue le Français, David le Prussien. La situation est asymétrique : mon armée est plus puissante, frappe plus fort et se déplace plus vite mais doit parvenir à gagner avant la fin du 7ème tour. Inversement, David avec les Prussiens est en défense, avec une armée plus faible, et doit parvenir à tenir le choc jusqu'au 7ème tour ou bien à faire un retour offensif suffisamment efficace pour l'emporter aux points de victoire avant (il gagne s'il parvient à 20, je gagne si j'amène les points de victoire à 0, nous commençons à 10).
Voici le déploiement de départ, mon plan de bataille est le suivant : Davout va attaquer sur le flanc gauche prussien, des forces faibles (quasi-uniquement des vedettes, donc des leurres) vont se mettre en position pour menacer Erfurt (le centre prussien) tandis que l'attaque réelle, sauf occasion opportune, sera menée sur le flanc gauche prussien avec l'ensemble des forces, en visant à couper les lignes de communication prussiennes (situées tout en haut à droite de la carte, Halle et Leipzig).
Le mouvement de contournerment du flanc gauche par Davout se passe bien, il élimine même une vedette au passage.
Les vedettes s'apprêtent à servir de leurre sur le centre prussien.
Début d'un dur affrontement sur le flanc gauche prussien, avec Lannes et Bernadotte en fer de lance rejoints par Augereau.
Bernadotte et Lannes infligent beaucoup de dégâts aux Prussiens mais, contre toute attente, ceux-ci tiennent fermement la position et la bataille va trainer en longueur, permettant au joueur prussien d'amener des renforts...
... en la personne de Brunswick qui tombe sur les deux corps français épuisés... Épuisés ? Échauffés plutôt, puisqu'ils vont rosser Brunswick qui ne va pas demander son reste et déclarera, avec la justesse de vue qui le caractérise : "Bon, ben tant pis".
Cependant, les échauffourées des tours 2 et 3 ont mis fin à l'intégrité combative du corps de Lannes...
.. et les corps prussiens épuisés, au bord de la rupture, se replient et détruisent le pont les séparant des français, échappant ainsi à l'annihilation !
La situation semble désespérée pour les français, mais Davout, qui a enfin terminé son mouvement tournant, va tomber sur les lignes de communication prussiennes, mais... ?! Trop gourmand, Davout (bon surtout moi, le joueur, en fait) va tenter d'attaquer en marche pour prendre Halle au passage puis arracher Leipzig à Wurtemberg. Ses troupes épuisées se rendent au pied de Leipzig, précipitant la catastrophe pour l'empire français.
Et voilà comment on rejoue une campagne napoléonienne en 2 heures grâce à Napoleon 1806 ! David et moi avons sans doute été trop audacieux à certains moments, David avec l'attaque de Brunswick et moi avec Davout à Leipzig, leçon bien apprise et hâte de retester le jeu lors d'une prochaine partie !