LEGENDES D'AUTRES MONDES

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MessagePosté: Lun Aoû 03, 2020 10:46 pm 
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Le groupe tomba d’accord sur la tactique à adopter. Rob, Duncan, Rosie et Cahir attendraient les chasseurs de prime hobgobelins à la grotte, et le reste de la troupe irait se mettre à l’abri à leur maison d’enfance.
Les défenseurs avaient peu de temps pour se préparer, ils se mirent donc au travail avec acharnement. Ensuite, Rob alla harasser les ennemis en utilisant des techniques bien connues des rôdeurs du Chernasardo et les attira vers le camp où les attendaient une surprise.
La première ligne des hobgobelins tomba dans une fosse hérissée de pieux, puis le combat s’engagea, âpre et incertain. Les chasseurs de primes jouèrent de leurs boucliers et de leur discipline pour réduire les défenseurs à l'impuissance, tandis que leur chef, un arbalétrier monté sur hyène géante, envoyait ses traits mortels à distance.
Cependant, les prières de Duncan déstabilisèrent les rangs des assiégeants, ce qui laissa à Cahir l’opportunité de se frayer un chemin jusqu’au chef. Le jeune homme plein de fouge désarçonna le hobgobelin et brisa son arbalète d’un coup d’épée. Le combat se poursuivit donc pied à pied dans la forêt. Un duel entre Cahir et le chasseur de prime s’engagea. Les coups s’échangèrent au corps à corps avec brutalité. Le jeune homme accusa le coup et avait déjà perdu beaucoup d'énergie, son adversaire ne lâchait rien, il était vicieux et aguerri. Le combat tourna à l’avantage du chasseur de prime, heureusement pour Cahir, Duncan et Rosie arrivèrent à temps et ensemble ils purent mettre à bas leur ennemi.
En revenant au camp, ils furent témoins d’une scène qui les perturba. Rob se tenait non loin du fossé les armes bien levées en signe d’apaisement. La tête du chasseur de prime survivant apparue du trou et il commença à se hisser au dehors lorsque Rob abattit soudainement ses deux lames et lui trancha la tête. De là où ils étaient les témoins aperçurent l’étonnement dans le regard du hobgobelin et le sourire vicieux sur le visage du rôdeur. Duncan s’approcha alors calmement de Rob et lui allongea un crochet en plein visage sans prononcer la moindre parole. Surprit, la tête du rôdeur bascula en arrière. Cahir, intervint alors pour que la situation ne dégénèra pas plus tout en demandant des comptes au jeune demi elfe. Ce dernier bafouilla, le nez en sang, qu’il ne devait pas y avoir de survivants…
Le retour fut morose, Duncan était toujours outré, Rob sur la défensive et Cahir perdu dans ses pensées. Seule Rosie avait gardé sa bonne humeur indestructible.
Arrivé dans leur ancienne maison, le groupe se détendit un peu autour d’un bon feu et d’un bon repas. Le jeune noble resta assez silencieux, mais remercia chaleureusement les hôtesses qui le servirent. Les quelques jours que le groupe passa dans la grotte puis le combat furent éprouvants.
Un peu plus tard dans la soirée lorsque tout le monde se coucha, Cahir resta un moment seul, comme hypnotisé par le feu de camp. Il n’entendit pas Rosie se glisser à coté de lui. Elle enlassa son grand frère par les épaules :
— Ca ne va pas ? demanda t elle, tu as été très silencieux ce soir.
A la vérité, Cahir apprécia la chaleur de ce contact et ferma les yeux un instant :
— Désolé, je ne voulais pas être mal poli, se ressaisit le jeune homme.
— T’en fais pas, répondit-elle en s'asseyant à coté.
Elle entreprit de raviver le feu du bout d’un tisonnier.
— Pendant le combat avec le chef, continua Cahir, tu as vu...
— J’ai vu que tu lui as mis sa raclée, oui ça j’ai vu ! s'emporta t elle.
Amusé, Cahir sourit et posa un baiser sur le front de Rosie :
— Merci, fit-il simplement, je vais me coucher. Demain nous attend une rude journée, il faut retourner au village et s’enquérir du sort du prêtre.

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MessagePosté: Lun Aoû 10, 2020 11:00 pm 
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Bonjour tout le monde,
Voici la suite des enfants de la destinée.
Je vous souhaite une bonne lecture pour ce compte-rendu un peu long.

Après le combat sanglant contre la troupe des chasseurs hobgobelins, un bon repas et une bonne nuit de sommeil bien mérités s’imposèrent à nos aventuriers.
Dès le lendemain matin, Dun Kan alla s’excuser auprès de Rob de lui avoir asséné un violent coup de point au visage. Le rôdeur répliqua qu’il ne comprenait pas la réaction du prête car il estimait qu’il ne fallait pas laisser de survivants pour la sécurité des enfants. Dun Kan expliqua que sa divinité ne tolère pas ce comportement, d’ôter la vie à un être vivant désarmé. Le prête fait alors un compromis avec le rôdeur, qui consista à ce que Rob consulta l’avis du groupe avant de prendre ce genre de décision, et que Dun Kan laissa s’expliquer le rôdeur la prochaine fois pour qu’il reste dans le groupe.
Après le repas du midi, Cahir, Dun Kan et Rob partirent en direction du village pour sauver le prête Girolf suite à l’évasion de la sorcière blanche. Arrivés au village, le groupe décida d’envoyer Dun Kan parler aux gardes afin de pouvoir entrer pour discuter avec le bourgmestre. Une fois entré, les deux compagnons restèrent cachés dans des broussailles attendants l’arrivée de Dun Kan. Les minutes passèrent et la pluie ne se fit pas attendre. En attendant leur compagnon, le noble Cahir interrogea Rob sur sa vie. Le rôdeur était sur la défensive et hésita à lui répondre. Il finit par répondre à une seul question qui était comment il était devenu un rôdeur du Chernasardo, lui disant que c’était arrivé un peu par hasard et que c’était son destin de faire partie de ses combattants connus.
Après un bon moment, l’attente commença à se faire longue et la pluie, elle, était de plus en plus violente. Quand soudain, Dun Kan refît son apparition, et celui-ci accompagné faisant un signe à ses frères d’armes de venir le rejoindre. Une fois retrouvés, les aventuriers entrèrent dans une pièce accompagné du bourgmestre ainsi que son fils Jader et sa fille Aniélle, où une partie de la pièce a été recouverte de toiles. Gisbert montra l’endroit recouvert de toiles à Cahir et un échange diplomatique se lança entre le bourgmestre et le noble car celui-ci voulait que ses compagnons soient au courant de ce qui se cache derrière ces toiles. Le bourgmestre hésita longuement et finit par perdre cette bataille. Jader retira les toiles et les aventuriers découvrirent une prison de lianes où une partie de cette cage était cillé. En faisant un peu plus attention ils virent que les lianes possédaient des veines de métal. Le bourgmestre expliqua que la sorcière l’avait enfermé avec son fils et qu’ils avaient réussi à se libérer de cette prison grâce à l’aide d’Aniélle. Gisbert demanda à sa fille d’aller chercher du thé pour ses invités et Dun Kan suivit la fille dans la cuisine. Pendant que le noble, le bourgmestre et son fils discutèrent, le rôdeurs admira la cage. Après une longue discussion, Dun Kan revint, et le bourgmestre sorti d’un torchon une écorce d’arbre disant aux aventuriers que la sorcière avait une message pour eux. Au début rien de se passa, mais quand Cahir saisie l’écorce, le visage de la sorcière apparu et dit :
« Une vie contre une vie, tout se paye par le sang ».
Une fois le message révélé, le visage disparaît dans un rire maléfique.
Le prêtre, le rôdeur et le noble demandèrent à Jader de les conduire au père Girolf. Arrivés à la prison où était enfermé le prêtre du village, les aventuriers demandèrent au père Girolf si il allait bien. Le prêtre semblait être en bonne santé mais il était toujours énervé de la trahison de sa femme qui lui a menti sur sa véritable identité. Dun Kan demanda à Jader d’aller chercher de la nourriture pour ses compagnons et lui. Dès que le fils du bourgmestre parti Dun Kan annonça que Aniélle était gravement malade et qu’elle avait les symptômes de la fièvre des goules. Il demanda au prisonnier si il pouvait la soigner durant son absence et celui-ci répondit que le bourgmestre pouvait l’enfermer à côté de sa cellule pour en prendre soin tous les jours. Dun Kan répliqua il ne faut pas prendre ce genre de précautions mais qu’il pouvait demander à se rendre chez elle à fin de surveiller son état de santé. Jader revint avec la nourriture des aventuriers et proposa une fois le repas terminer de rester dormir cette nuit. Les aventuriers acceptèrent, mais Dun Kan demanda à Jader s’il pouvait voir sa sœur avec Rob avant de dormir. il accompagna ces deux aventuriers jusqu’à la maison d’Aniélle. Le rôdeur demanda à son compagnon pourquoi il devait venir avec lui, et celui-ci répondit qu’il avait besoin de sa foi. Rob rétorqua que ce n’était pas un homme d’église et qu’il ne servirait à rien pour aider cette femme. Mais Dun Kan insista. Après que le prête finit son incantation les taches nécrosées sur la peau d’Anielle disparurent et la plaie sur le ventre du rôdeur se referma. Une fois fini, ils partirent dormir.
Au petit matin, le prête guerrier annonça qu’il avait fait un rêve où il était dans une espèce de grotte qui lui faisait rappeler celle des Kobolds, et qu’une forme féminine était prisonnière. Cahir révéla que le bourgmestre lui avait dit que dame Lily avait été enlevée et qu’il fallait aller la sauver à tout prix car c’était son devoir. Ces compagnons acquiescèrent et se mirent en route.
Pendant le trajet, Dun Kan dit au rôdeur et au noble qu’ils devront s’arrêter à un marchand de potion pour trouver un remède à la fièvre des goules. Ils arrivèrent dans la maison d’un gnome qui les accueillis les bras ouverts. Dun Kan lui demanda si il aurait pas un remède pour soigner Aniélle. Le gnome répondit que le remède était compliqué à fabriquer et qui nécessitait des ingrédients rares, mais qu’il pouvait leur vendre un fortifiant concentré ce qui permettra de lutter contre la maladie mais pas de l’éradiquer. L’alchimiste demanda aux héros de lui trouver un morceau de peau de lyon, une plume de Cygne et des charbons bénis afin de créer le remède. Une fois le fortifiant concentré acheté pour la maudite somme de 35 pièces d’or, les aventuriers reprirent la route.
Arrivés à destination ils découvrirent des cadavres Kobolds et Dun Kan demanda à Rob de partir en reconnaissance. Le rôdeur entra furtivement dans la grotte et parcouru les tunnels jusqu’à la salle principal. Grâce à sa vision d’elfe, il voyait nettement dans le noir. Il y avait au milieu de la grotte un cocon de lianes avec des veines de métal identique à celle du village. Le demi-elfe apercevait également des fleurs violettes qui lui semblait malsaines ainsi qu’une lueur verte et une forme féminine à l’intérieur de cette « prison ». Son regard fut attiré en haut de la salle où il vit une dizaine de scolopendres géants. Il retourna auprès de ses camarades pour les avertir. Ensemble ils se lancèrent dans l’obscurité de la grotte afin de sauver ce qui leurs semble être Dame Lily. Avançant lentement mais discrètement, ils s’enfoncèrent de plus en plus profond et l’obscurité gagnait de l’ampleur. Grâce à un tour de magie, le bouclier du prêtre guerrier s’illumina, et offrit une visibilité non négligeable à ses compagnons. Quand soudain, presque arrivés à la grotte principale, le prêtre tomba faisant énormément de bruit. ils entendirent les scolopendres géant s’approcher, et Rob tenta un mouvement de diversion osé. Il prit une pierre et la lança de toutes ses forces à l’autre bout de la pièce. La pierre s’éclatant contre le mur opposé fît beaucoup de bruit, mais le noble barbare rentra en rage et chargea tel un lion affamé dans la mêlée. Le rôdeur dépité rentra à son tour dans la mêlée laissant le prêtre derrière eux. Un peu plus d’une dizaine de scolopendres géants s’opposèrent aux guerriers. Mais c’était sans compter la brutalité du barbare et la vivacité du rôdeur que le combat fut expéditif, le combat fut une vraie boucherie.
Grâce à son bouclier, le prêtre guerrier ne se fit pas toucher, mais ses deux autres compagnons très légèrement blessés furent quand même empoisonnés par ses créatures leur laissant quelques parties du corps engourdies. Mais grâce a une maîtrise de la médecine Dun Kan arriva à extraire le poison.
Pendant que le noble barbare et le prêtre guerrier essayèrent de trouver un moyen pour libérer la femme, Rob fouilla des cadavres de Kobolds dans la grotte principale et il trouva seulement huit pièces de cuivres. Grâce a une puissante magie Dun Kan libéra Dame Lily qui était inconsciente. Dun Kan transporta la femme en dehors de la grotte pendant que le rôdeur fouilla les autres cadavres dans le tunnel jusqu’à la sortie. Il découvrit des magnifique bottes qui s’agrandirent quand il les retira des pieds du Kobold ,ainsi que neuf pièces de cuivres. Quand il Retrouva ses compagnons, il demanda immédiatement à Dun Kan d’examiner ses bottes. Le prêtre généreux accepta et grâce a une concentration magique il s’aperçut que c’était des bottes Elfiques. Le rôdeur les essaya tout de suite après et se senti beaucoup plus agile, mais il se rappela pourquoi il était venu ici.
Il demanda donc à ses compagnons comment allait Dame Lily, et le prêtre lui annonça que son âme avait quitté son corps mais que son cœur battait toujours. Dun Kan et Cahir soulevèrent le brancard et partir en direction du village pendant que Rob les suivait tout en essayant ses bottes, se faufilant entre les rochers et les broussailles tel un chat.
Arrivés au village, les aventuriers posèrent la noble dans un lit attendant qu’elle se réveille.
Dun Kan donna le fortifiant concentré à Aniélle qui lui permit de se sentir beaucoup mieux.
Après quelques heures, Dame Lily n’était toujours pas réveillée et Dun Kan eu une idée de génie. Il demanda à ses compagnons de l’aider à prononcer des paroles religieuses pour pouvoir réveiller cette femme. Grâce a la foi et à l’héroïsme implacable de ses compatriotes, il arriva à réveiller Dame Lily.

La suite au prochain épisode !!!


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MessagePosté: Mar Aoû 11, 2020 9:31 pm 
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Cahir se sentait misérable, on lui avait confié la protection de dame Lilly et il avait échoué lamentablement à cette tâche !
Où était-il lorsqu’elle s’était faite enlevée ?
Où était-il lorsqu’elle subissait les mauvais traitements de cette sordide engeance ?
Cahir s'en voulait beaucoup, mais heureusement et grâce a Duncan, elle a fini par se réveiller. Cependant, et le prêtre ne l'expliquait pas, son esprit restait embrumé, ignorant jusqu’à son propre nom.
Ces sorcières ne paient rien pour attendre, se répétait sans cesse l’homme, cela ne faisait qu’attiser sa haine, mais pour l’heure il fallait qu’il amène la jeune noble auprès de Séoni. L’ensorceleuse saurait peut être quelque chose sur l’état de la convalescente ou sur le mystérieux cocon dans lequel elle baignait lorsque le groupe l’eut retrouvée.
Cahir l’espérait et ensuite ?
Ensuite, il faudra s’occuper de ces sorcières… Une bonne fois pour toute !

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MessagePosté: Mar Aoû 18, 2020 2:07 pm 
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16/08

Cela fait maintenant des jours que ses frères sont partis sur les traces des Hobgobelins. Séoni commence à s’inquiéter pour eux. Et s’ils ne se revenaient pas ? Ils seraient de nouveau séparés, comme cela leur est arrivé il y a 10 ans... Pour chasser son inquiétude, l’ensorceleuse partage son temps entre la lecture du grimoire de leur mère et les voyages dans les rêves de Franz. Elle communique maintenant avec le loup sans difficulté et l’a prévenu qu’il existe un rituel pour le faire redevenir un homme. Franz est d’abord réticent. Il n’est plus celui qu’elle a connu enfant. Il a fait tant de mal depuis… Séoni tente d’apaiser cette culpabilité qui le ronge. Il a agit contraint par les sorcières et leur maléfice. Il n’est pas mauvais, même si ses actes l’ont été. Sa famille l’attend et sera là pour lui. Franz accepte qu’elle lance le rituel lorsqu’elle sera prête.
Celui-ci sera complexe et Séoni devra y passer de longues heures. Elle aimerait que ses frères soient de retour et que la menace des sorcières ait été éliminée avant de se lancer.
Dans les ruines de leur maison d’enfance, des liens se créent tant bien que mal avec les enfants sauvages. Les plus vieux se rappellent quelques mots de commun. Ils semblent apprécier la nourriture cuite préparée par Léna. Il est vrai qu’elle montre quelques talents dans ce domaine. Ses propres enfants paraissent bien vulnérables à côté des enfants sauvages. Ces derniers, bien que protégés par les louves, savent se débrouiller pour survivre seuls dans la forêt. Ils sont capables de se trouver de la nourriture.
Après quelques jours, Duncan, Bron, Cahir et Robb reviennent enfin. Ils ramènent avec eux dame Lili, mais celle-ci n’est plus que l’ombre d’elle-même. Séoni perçoit une certaine tension entre les hommes. Cahir lui explique l’altercation qui a eu lieu entre Robb et Duncan au sujet d’un acte peu glorieux. Même si l’affaire semble réglée, Robb tient ses distances et s’occupe avec Bron d’engager quelques travaux afin de reconstruire petit à petit la maison.
Duncan explique à Séoni les circonstances dans lesquelles ils ont trouvé dame Lili et lui demande de l’examiner. La pauvre femme a été la victime d’un rituel des sorcières visant à extraire l’âme de son corps pour y en placer une autre. Duncan est intervenu pour interrompre le processus, hélas, une partie de l’âme parasite s’était déjà insinuée en elle. Les deux âmes se sont alors mêlées pour former une nouvelle entité. C’est bien au delà des compétences de l’ensorceleuse. Une chose l’inquiète cependant : qui est cette âme que les sorcières ont voulu ressusciter ? La présence de Lili met-elle tout le monde en danger ? Elle compte bien garder un œil sur elle.
Tandis que tout le monde se retrouve autour du feu pour un repas, Cahir demande que faire des enfants sauvages. La réponse semble évidente pour Duncan et Séoni : ils vont leur créer un foyer dans la maison et prendre soin d’eux comme Veronika l’a fait autrefois. Pour Cahir, les deux ne se rendent pas compte de la charge que représente ces enfants sauvages. Selon lui, ils seraient mieux auprès de précepteurs qui pourraient leur donner une éducation et leur inculquer les bonnes manières. La vie ici ne semble à ses yeux pas assez bien pour y élever des enfants, charge qu’il ne souhaite clairement pas prendre à son compte à l’heure actuelle. Peu intéressé par le débat, le rôdeur annonce qu’il va inspecter les alentours à la recherche de l’ogre.
Duncan et Séoni confirment leur intention de construire un foyer pour les enfants, et pourquoi pas, réhabiliter le village si c’est possible.
Séoni a soudain une idée : et si elle tentait de visiter les rêves de Lili pour voir à qui ils ont affaire ? Duncan refuse aussitôt. Ils n’auront aucun moyen de l’aider si Séoni est en danger. Celle-ci se tourne alors vers le loup : “ Tu pourrais me protéger, toi.” Franz la fixe d’un regard indéchiffrable.
La discussion est close, mais l’idée trotte dans la tête de l’ensorceleuse. Lorsque le petit groupe se couche enfin, elle rejoint Franz dans ses rêves et tente de rejoindre ceux de Cahir qui dort près d’elle. Ça fonctionne ! Cahir, d’abord surpris de la trouver là lui demande de l’emmener dans ceux de Lili. Franz ne peut les accompagner, Séoni ne parvient pas à réunir plus de trois rêveurs. Dans la tête de Lili, tout semble chaotique. Plus rien n’est droit, les animaux ont des corps qui ne leur appartiennent pas, le sol et les murs paraissent tordus. Le duo finit par la retrouver dans sa chambre au château. Elle sait à peine qui elle est. Pareil pour l’autre âme qui l’habite. L’endroit change, devient plus sombre. L’autre âme se rappelle un château à colonnades, celui du palais royal de l’Ancien Taldor. L’environnement devient menaçant et ils ne parviennent pas à obtenir d’informations utiles. Séoni tente de les sortir de ce rêve. Cahir est bouleversé de découvrir l’état de sa protégée. Séoni a du mal à le faire sortir de là. Ils finissent tous deux par se réveiller près du feu, à l’abri dans leur maison d’enfance. Ils ont besoin de se ressourcer après ce qu’ils ont vécu et se dirigent vers le vieil érable sous lequel repose leur mère. Cahir perçoit une odeur que sa sœur ne sent pas. Elle provient de la tombe de Véronika.
“Tu es différent de nous, constate Séoni.” Face au regard interrogateur de Cahir, elle poursuit : “Lorsque la phœnix de feu nous a fait son cadeau, tu es le seul a avoir déclenché une brume noire… On ne sait pas encore ce que ça signifie.”
De ses lectures dans le grimoire, Séoni se dit que son frère pourrait être la source de la mort quand les autres représentent la source de la vie. Mais qu’est-ce que cela signifie ? Le livre est en langage du premier monde et elle ne parvient qu’à en déchiffrer des bribes. Elle se garde d’en parler à Cahir pour le moment. Inutile de l’inquiéter. Il retourne se coucher. Séoni le suit, la nuit est déjà bien avancée.
L’odeur du petit-déjeuner tire l’ensorceleuse du sommeil. Le jour est levé depuis longtemps et Duncan, impatient, leur annonce qu’il faut aller au village. Sa déesse lui a parlé en rêve - c’est peut-être pour ça que Séoni n’a pas pu le rejoindre dans ses songes - les sorcières ont besoin de terre consacrée.
Ce n’est pas au village que la route va les mener mais sur les traces de l’ogre qui a pris de l’avance sur eux. Il a déjà récupéré ce dont il avait besoin au village et a fait demi-tour. Ils finissent par le rattraper grâce aux traces laissées par le lourd chariot qu’il convoie. Séoni et Cahir se cachent tandis que Duncan tente de lui parler. Face aux grognements de plus en plus menaçants, il incante et aussitôt, l’ogre se détend. Cahir n’a pas perçu le changement et charge la créature, brisant ainsi l’effet du sort. Un combat violent s’engage et Cahir goûte au crochet de l’ogre qui s’enfonce dans son épaule. Entre les sorts et les coups, la créature finit par s’effondrer. Duncan soigne Cahir, non sans lui rappeler qu’il avait apaisé l’ogre. Sur ce dernier, Cahir trouve une carte dessinée grossièrement. Il la garde précieusement et le trio repart sur les traces laissées à l’aller par l’ogre. La piste les mène jusqu’à la cabane de la sorcière. Ils restent cachés à la lisière de la forêt et observe les lieux. Au-delà de la barrière qui clôt le terrain, un champ surveillé par un épouvantail s’étend à gauche. Face à eux, des haies et buissons, couverts de toiles d’araignées, forment un labyrinthe. Juste derrière, la maison de la sorcière est silencieuse. Au dos de celle-ci s’élève une paroi de roche en haut de laquelle le trio devine l’entrée d’une grotte. Les voix des deux sorcières résonnent soudain depuis cette grotte. Elles incantent ce qui ressemble pour Séoni à un appel. Le trio se prépare à bouger lorsque Duncan se précipite. Dame Lili est dans la forêt et se dirige droit vers la maison des sorcières. Ses yeux sont complètement révulsés et elle ne répond pas lorsqu’on lui parle. Les aventuriers décident de l’attacher à un arbre pour sa propre sécurité. Celle-ci se met à incanter de concert avec les sorcières. Duncan la bâillonne. Quelque chose tournoi au dessus de la cime des arbres. La sorcière borgne tournoie sur son balai. Duncan tente de la provoquer en sortant l’œil qu’il gardait dans son sac et la menace de l’écraser si elle ne se rend pas. Ça fonctionne et la sorcière charge avec son balai. Le combat est intense, Cahir parvient à la faire chuter, mais il est touché par les griffes de l’affreuse. Elle tente de leur échapper en devenant invisible. Séoni la piège dans une toile d’araignée une première fois, mais la sorcière tente à nouveau de s’enfuir. Elle est finalement tuée par un sort de l’ensorceleuse.
Un hurlement en provenance de la grotte retentit. La dernière sorcière les traite de tous les noms et les menace. Le trio emmène Lili avec eux pour ne pas prendre le risque que Mayda ne vienne la délivrer dans leur dos. Arrivés à la barrière qui clôt le terrain, Cahir ressort le plan de l’ogre. Ils parviennent à suivre le chemin tracé et arrivent sans encombres au pied de la paroi. Un chemin taillé dans la roche leur permet d’arriver au sommet. Deux torches marquent l’entrée. Aucune trace de la sorcière. Un tas de terre repose au fond de la cavité. Séoni perçoit des mouvements dans la terre. Elle se soulève et laisse apparaître la sorcière cernée de volutes sombres. Elle a régénéré sa magie dans la terre consacrée. Ses yeux sont parcourus d’un voile violet, la magie semble crépiter tout autour d’elle. Le combat est intense et Cahir est de nouveau blessé par les griffes immondes de cette sorcière. Les sorts et les coups pleuvent. Duncan appose un glyphe sur sa dague. Cahir s’en empare et l’enfonce dans le crâne de l’affreuse. Celle-ci s’effondre. Veronika a été vengée.


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MessagePosté: Sam Aoû 29, 2020 2:29 pm 
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26/08

Le rituel pour délivrer Franz doit se faire à une date précise, lorsque l’alignement des planètes sera favorable. Cela laisse le temps à Seoni de se préparer autant qu’elle le peut. Le rituel est de loin le plus compliqué qu’elle ait jamais eu à effectuer. Elle ne peut pas échouer si elle veut rendre sa vie à son frère.
La jeune femme participe à la vie qui s’organise dans la maison familiale. Elle tente d’apprendre les rudiment de commun aux enfants qui ont entre 10 et 16 ans. Les plus jeunes apprennent vite, les plus âgés ont plus de mal mais persévèrent.
Cahir revient après plusieurs jours d’absence. Seoni sent bien qu’il n’est pas dans son élément ici. Il feint d’être content d’être là. Parfois, l’ensorceleuse se demande s’il est vraiment heureux de retrouver ses frères et sœurs… Le noble leur annonce qu’ils sont tous invités au château. Son père adoptif veut en effet célébrer leurs faits d’armes. La célébration aura lieu aux vendanges, ce qui leur laissera le temps d’effectuer le rituel pour Franz.
L’heure de celui-ci arrive enfin. Pendant des heures, Seoni suit scrupuleusement les étapes du rituel. Tandis qu’elle approche de la fin de celui-ci, ses frères accueillent quelques notables du village afin qu’ils soient témoins du prodige. Le bourgmestre est là, ainsi que son fils et sa fille. Gerolf est également présent.
Les derniers moments du rituel se compliquent. Seoni sans la magie s’affaiblir et son frère lui échapper. Heureusement, Lena et Duncan ont perçu ses difficultés et la soutiennent. Franz ne tarde pas à retrouver un corps d’homme. Seoni s’agenouille à ses côtés et lui laisse le temps de se réapproprier ce corps. Elle l’aide ensuite à se relever tandis que ses frères et sœur s’approchent et le prennent tour à tour dans leur bras. Pendant une bonne partie de la nuit, la fratrie se remémore le passé avec nostalgie.

Dans les jours qui suivent, Seoni passe beaucoup de temps à compiler le livre de leur mère. Elle aimerait comprendre ce qui les lie aux Sources. Les textes qu’elle parvient à traduire du vieux Sylvanien restent confus :
“Les sans-âmes ne font pas partie du Pacte du Cycle Éternel”
“Il existe d’autres sources que celles de la vie et de la mort.” Ces dernières ne sont pas clairement détaillées.

Fatiguée de ses recherches dans le vieux grimoire, elle décide de faire appel à sa magie et fait appel aux souvenirs de ses ancêtres.
Sa vision l’emmène sur les flancs d’une montagne parcourue de cours d’eau qui descendent vers une vallée. Au centre de celle-ci, un arbre immense se dresse. Plus on s’en approche, moins il y a de végétation. Tout semble sombre, mort et des nuées d’insectes tournent autour de l’arbre. Seoni s’approche des silhouettes qu’elle aperçoit : une femme aux traits du sud, toute en armure, qui porte le même symbole que Duncan, un nain portant le symbole d’une montagne et d’un marteau. Il y a aussi un homme à la peau mate, très musclé qui lui fait penser à un barbare. Un autre femme, mince, plus petite et arborant des tatouages tribaux, guide le groupe. Tous semblent se préparer au combat. La femme plus petite se tourne vers Seoni et lui sourit comme si elle la voyait et l’avait amenée ici.
— Qui êtes-vous ? lui demande l’ensorceleuse.
— La première de notre lignée.
— Qu’attends-tu de moi ?
— Je suis ton passé, à toi de définir ton avenir, même si tu gardes ma malédiction avec toi.
— Quelle malédiction ?
— Celle des Perces-Rêves. C’est dangereux de chercher aussi loin dans les souvenirs, l’avertit la femme.
— J’ai tellement de questions…
— Les Sources ont les réponses. Depuis le premier monde, elles te trouveront.

La vision commence à se dissiper, comme un rêve que l’on quitte à regret. Le barbare se retourne et interpelle la femme face à Seoni :
— Miranda, on y va ?

Seoni revient à elle, vidée de ses forces. Elle se confie à Duncan qui s’inquiète de son état et lui raconte sa vision. Ils sont les descendants de ces gens qu’elle a vu : un nain, un barbare, cette femme qui portait le même symbole que lui… Duncan se rappelle du poème caché dans le grimoire de Veronika :
Cachée dans le territoire des ombres
Scellée par la reine Maev
Dort dans l’Arbre Sombre
La lignée déchue des Perce-Rêves


Une personne pourrait peut-être leur apporter des réponses, Veronika. Duncan refuse catégoriquement, on ne trouble pas le sommeil des morts !
Seoni décide donc de se rendre au château de Cahir avec quelques jours d’avance. Elle espère qu’on l’autorisera à faire des recherches dans la bibliothèque.
Elle est accueillie par Léopold, le barde du château. Celui-ci lui annonce qu’il va prévenir Cahir de son arrivée mais refuse de l'emmener auprès de lui. Que lui cache son frère ? Lorsque celui-ci arrive enfin, il est surpris mais heureux de voir sa sœur et, à sa demande, lui fait découvrir l’endroit où il a grandit. Elle lui demande également de la conduire à la bibliothèque du château. Elle espère en apprendre plus sur leur lien avec les Sources et le Premier Monde. C’est le barde qui lui propose un ouvrage traitant des guerres contre les fées. Elle s’installe et commence sa lecture. Les heures passent, elle plonge dans le récit de cette compagnie qui a bouté la Reine des Fées hors de la région. Cahir reste là, à l’observer silencieusement. La Reine des Fées est aussi appelée la Sombre Sorcière. Dolan, un guerrier barbare, Garm, maître nain et frère du Roi sous la Montagne, Cina Abira, prêtresse du Sud composaient cette compagnie. Il est fait mention d’une Miranda Nifaeli, qui aurait trahi la Reine Sombre pour se battre aux côtés des humains. Le cœur de Seoni s’emballe, elle parcourt les lignes rapidement. Ils sont entrés dans l’Arbre à Peste et ont combattu les troupes de la Reine, guidés par Miranda dans le labyrinthe de l’Arbre. Lorsqu’ils ont affronté la Reine, Dolan lui a arraché le cœur.
Après cela, Dolan est devenu roi, Garm est retourné dans son Royaume et Cina Abira dans les Royaumes du Sud. Miranda est restée dans le monde des humains, mais il y a peu d’information sur elle.

Lorsque Seoni relève la tête et explique tout ça à Cahir, il est très sceptique : qu’est-ce qui lui fait penser que ces gens sont leurs ancêtres ?
Comment cela ne peut-il pas être évident pour lui ? Il ne comprend vraiment rien à la magie et aux pouvoirs qu’elle possède. Elle tente tant bien que mal de lui expliquer, pas sûre qu’il soit convaincu.

Le jour de la célébration arrive enfin. Les enfants de Veronika sont mis à l’honneur. Cahir est dans son élément, il joue le rôle qui lui incombe, Bronn se prend au jeu et salue la foule qui les acclame. Duncan et Seoni aimeraient être ailleurs, mais ils n’ont pas le choix. Il serait mal vu de dire non au seigneur des lieux. Les deux ont le regard attiré par une tâche rouge flamboyante dans la foule. Dame Pyronès est ici !
Ils sont tous sur l’estrade, accueillis par le seigneur Aep Cellach et sa femme. Le barde donne au peuple une version des événements enjolivée et exagérée. Seoni se mord l’intérieur des lèvres pour ne pas corriger ces mensonges aberrants ! Elle n’a qu’une envie, quitter l’estrade et retrouver dame Pyronès, mais on les emmène déjà à l’intérieur pour le banquet. Duncan s’éclipse, prétextant un besoin pressant. Seoni l’imite et les deux filent à la recherche du Phénix. La foule est toujours dense à l’extérieur et les gens, dès qu’ils les reconnaissent les acclament. Seoni s’empare de son balai et survole la foule sans succès. Déçue, elle se résout à retourner dans la grande salle du château. Duncan la rassure : “Si elle veut nous parler, elle sait où nous trouver.”
Seoni se laisse prendre à l’ambiance de la soirée et accepte les invitations successives des frères Moore. Gender est posé, profond, Edrik respire la joie de vivre et semble profiter de la vie à tout prix. Il est tard dans la soirée lorsque le héraut annonce l’entrée d’une certaine Dame Pyronès de la Grande Forêt. Elle s’installe au bout d’une table sous les regards curieux avant que la soirée reprenne son court. Seoni s’excuse auprès d’Edrik et rejoint aussitôt la phénix de feu qui lui annonce que la reine veut les voir et s’excuser pour ce qu’elle n’a pas pu faire. Comme toujours, elle est très évasive dans ses propos.
Seoni prévient Duncan et Bron qui sont assis à la table. Elle se lève, prête à interrompre la danse entre Cahir et Niniel. Duncan la retient par le bras, ça peut attendre.
Seoni est de nouveau happée sur la piste par Edrik Moore. Elle lui explique qu’elle souhaite parler à son frère alors celui-ci manoeuvre pour les rapprocher du couple qui danse toujours et, dès que l’occasion se présente, Edrik échange les cavalières. Seoni informe aussitôt Cahir de l’invitation de la reine des fées, après le bal. Il s’inquiète d’être attiré dans un piège. Seoni le rassure, dame Pyronès semblait sincère lorsqu’elle lui a confirmé que la Reine n’avait pas de grief contre les orphelins.

Après le bal, la phénix retrouve les orphelins dans un couloir du château et ouvre un portail de flammes. Au travers, tous peuvent voir une magnifique forêt ensoleillée. Dame Pyronès le franchit et les invite à la suivre. Tous traversent, sauf Seoni qui est toujours mal à l’aise en présence de flammes. Bronn revient en arrière et la prend par le bras. Il l’entraine d’un pas ferme mais apaisant. La phénix les conduit vers un palais de pierre blanche, gardé par des elfes jusqu’à la reine des fées.
Celle-ci les salue comme si elle les connaissait déjà :
Cahir, fils de Klaus et …
Seoni, fille de Lavina et Anton
Bronn, fils de Mrord Barbe de Bronze et de Maïda
Duncan, fils de Lothar et dame Aline
Rosie, fille de Mathias et Maud

La reine s’excuse que sa garde n’ait pas réussi à protéger les parents des orphelins. Elle leur apprend également que c’est le Nécromancien qui a tué leurs parents.Tous sont les descendants des rares personnes qui ont reçu le pouvoir des Sources elles-même.
La reine leur raconte ensuite l’histoire de ses propres ancêtres. Maëv, fille cadette a été nommée au trône, ce qui n’a pas plu à la Reine Noire, son aînée. Maëv était pour une cohabitation avec les autres races, aussi difficile que ça a pu l’être à l’époque. La Reine Noire, elle voulait les exterminer. Son corps et son âme ont été séparés. Son âme se trouve dans l’Arbre à Peste. L’emplacement du corps n’est connu que des phénix, comme dame Pyronès.
Les sources sont l’essence de tout. Elles seraient appelées des dieux dans le monde des humains. Lys, source de vie, et Arcane, source de la mort, ont signé un pacte, celui du Cycle éternel. Tout le monde naît et meurt, rien n’est éternel. Elles ont béni les ancêtres des orphelins et leur ont donné des pouvoirs afin qu’ils combattent la Reine Noire. La source de vie se trouve dans le nord du Royaume des fées, dans les glaciers, celle de la mort est sous terre, plus au sud, dans les volcans.

La Coalition (barbares), L’Empire (humains) et les Noumanes (?) combattent les sans-âmes et ceux qui veulent faire revenir la Reine Noire.

La Reine leur assure que le Nécromancien et la Reine Noire sont toujours emprisonnés et sous bonne garde. Duncan émet de forts doutes quant à la sécurité du dispositif à la vue des derniers événements avec les sorcières.

Avant leur départ, chacun se voit remettre un petit livre. À l’intérieur se trouvent des informations sur leurs parents biologiques, leur histoire.


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